17 mai 2009
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Avec l'autorisation de l'auteur...
Les pierres
Elles regardent les tempêtes du haut de leurs splendeurs
Ces puissants statuaires des temps d'outre déluges
Où les hommes rampaient sous des terreurs malignes
Tremblants devant des Dieux qu'ils se créaient alors
Où dans de longs hivers ils rencontraient la faim
Où leurs enfants mouraient avant que d'être nés
En passant avec celles qui les avaient portés
Où le soleil divin du jour disparaissait
Dans l'enfer des éclipses ils se pensaient maudits
Espérant les solstices en comptant les lunes noires
Elles regardent les tempêtes du haut de leurs splendeurs
Ces puissants statuaires des temps d'outre déluges
Les pierres ont-elles une âme en leurs cœurs de silices
Connaissent elles le froid quand le gel les érode
Souffrent elles en silence lorsqu'un homme les taille
Et dans leurs alignements sombres armées de menhirs
Furent elles notre conscience lorsque du fond des temps
Sous des ciels sulfuriques la vie n'était que pierre
Quelles batailles immobiles les à t'on fait mener
Ces géants pétrifiés n'ont rien à raconter
A nous petits humains qui passons sans destins
Elles regardent les tempêtes du haut de leurs splendeurs
Ces puissants statuaires des temps d'outre déluges
Aux temps où l'univers glacé de vide s'effondre
Baigné d'obscurité dans des vapeurs d'ondes
Elles connaissent alors les noires avanies
Desquelles elles se riaient
Se croyant immortelles
Rompues
Broyées
Brisées
Fractales
Elles apprendront la mort.
Loïc LE MEUR
http://loic-le-meur.over-blog.com/
Les pierres
Elles regardent les tempêtes du haut de leurs splendeurs
Ces puissants statuaires des temps d'outre déluges
Où les hommes rampaient sous des terreurs malignes
Tremblants devant des Dieux qu'ils se créaient alors
Où dans de longs hivers ils rencontraient la faim
Où leurs enfants mouraient avant que d'être nés
En passant avec celles qui les avaient portés
Où le soleil divin du jour disparaissait
Dans l'enfer des éclipses ils se pensaient maudits
Espérant les solstices en comptant les lunes noires
Elles regardent les tempêtes du haut de leurs splendeurs
Ces puissants statuaires des temps d'outre déluges
Les pierres ont-elles une âme en leurs cœurs de silices
Connaissent elles le froid quand le gel les érode
Souffrent elles en silence lorsqu'un homme les taille
Et dans leurs alignements sombres armées de menhirs
Furent elles notre conscience lorsque du fond des temps
Sous des ciels sulfuriques la vie n'était que pierre
Quelles batailles immobiles les à t'on fait mener
Ces géants pétrifiés n'ont rien à raconter
A nous petits humains qui passons sans destins
Elles regardent les tempêtes du haut de leurs splendeurs
Ces puissants statuaires des temps d'outre déluges
Aux temps où l'univers glacé de vide s'effondre
Baigné d'obscurité dans des vapeurs d'ondes
Elles connaissent alors les noires avanies
Desquelles elles se riaient
Se croyant immortelles
Rompues
Broyées
Brisées
Fractales
Elles apprendront la mort.
Loïc LE MEUR
http://loic-le-meur.over-blog.com/